COMITE DE QUARTIER NIMES-OUEST

COURRIER M TIBERINO

Monsieur Richard TIBERINO

                                                                                              Adjoint au Maire

                                                                                              Délégué à la Sécurité.

                                                                                              Mairie de Nîmes

 

 

 

Objet : Etat stationnaire du quartier.

 

 

Nîmes le 1 septembre  2013

 

 

 

Monsieur l’Adjoint au Maire,

 

 

 

Je réitère mon action du 6 aout 2013 et vous pourrez trouver en pièces jointes la dernière mouture des  constatations effectuées sur le même espace et dans le même périmètre restreint que précédemment.

 

Je me suis permis de mettre les éléments identiques à des dates différentes, rendant plus évidente la comparaison, et plus perceptibles ces négligences qui sont devenues le mode de fonctionnement dans le quartier.

 

Vous pourrez constater qu’il n’y a pas eu une grande évolution dans le paysage si ce n’est la disparition du véhicule brûlé qui a quand même décoré la rue Lulli durant 15 jours.

 

La fin du ramadan aurait pu signer la diminution des nuisances nocturnes. Il n’en a rien été, l’occupation des lieux publics s’est maintenue avec la même ardeur.

Le jardin d’enfants de la rue Messager a été, et reste un endroit d’alcoolisation plus que bruyante, quotidienne, durant jusqu’à des deux et trois heures du matin, quand ce n’est pas jusqu’à six heures et demi, réalisant le réveil du quartier aux heures où eux vont se coucher.

Dans l’environnement dégradé,  l’abandon des bouteilles de bière devient alors une tentation pour les enfants, leurs jeux consistant à les casser, avec tous les  risques que cela comporte.

La galerie aussi animée, perturbe toujours les résidants donnant sur cet espace, les horaires de fréquentation restant toujours insupportables.

 

Le stationnement et la circulation sur la place Debussy et la galerie Wagner font partie du panorama quotidien. La disparition régulière des potelets de la place amenant la galerie à remplacer la voie de desserte et fournit un parking pour certains commerçants, toujours aussi envahissants.

 

Il semble que les tags, plusieurs fois signalés, toujours présents, ne dérangent que moi.

 

 

 

La galerie, bien qu’étant nettoyée au jet tous les matins, reste un lieu de dépôt, en particulier de palettes utilisées par les commerces.

Je ne m’étendrais pas sur la propreté des autres espaces, compte tenu de la qualité des usagers et le respect qu’ils ont de leur environnement, mais il est des endroits qui sont ignorés, même des services !

 

J’ai été surpris de constater la disparition de la barrière dans le passage sous la rue Puccini, créant ainsi un espace dangereux.

 

A plusieurs reprises, nous avions signalé l’encombrement de la sortie de secours du parking P2, côté du commerce asiatique qui s’est accaparé de cet espace. Le lieu et la situation sont sans changement.

 

Enfin, si, avec satisfaction on peut constater que la solution de fermeture du garage des Angloros a porté ses fruits, il est navrant de remarquer  que les fuites d’eau constatées auparavant, continuent à polluer sol et atmosphère. Mais il s’agit là de propriété privée.

Satisfaction aussi de la fermeture du tunnel Wagner et de la réfection du chemin piétonnier du jardin Messager.

 

On voit encore que le bilan, malgré les courriers et les entretiens, n’est pas positif.

Délais d’intervention ou de réponse excessifs, respect de la règlementation inexistant, solutions insuffisantes ou pas à la hauteur des buts recherchés, autorité inefficace, laxisme, manque de conviction des intervenants, ont abouti à cette dégradation physique, ont impacté la vie des habitants, moralement, financièrement et parfois physiquement.

Ce constat, sur un court terme, dans un espace restreint, extrapolé sur le quartier tout entier que représente le Comité, laisse imaginer l’ampleur des dégâts.

 

Depuis la conception de Nîmes Ouest, les projets n’ont jamais abouti, les promesses n’ont pas été tenues ; on nous communique des études sans concrétisation, entretenant un espoir qui s’atténue de jour en jour.

Citoyen de banlieue, nous désirons devenir des citoyens de Nîmes, au même titre que le centre ville, qui, même si certains faits sont identiques, bénéficie d’une attention nettement supérieure. Il est vrai que notre quartier ne se visite pas !

 

Sachant l’intérêt que vous portez à notre quartier, vous comprendrez bien que si les démarches, destinées à réhabiliter l’image dégradée qui le caractérise depuis des années et qui a signé son déclin, ne sont pas soutenues par les intervenants politiques, techniques et de terrain, le travail, ingrat, fait par tous ces bénévoles qui tiennent encore leur tête hors de l’eau, est voué à l’échec.

 

Nous attendons un geste fort, dans tous les sens du terme, efficace, durable et surtout crédible afin de combler trente ans de désintéressement puis d’abandon.

Nous serons attentifs à cet engagement et les résultats se jugeront sur le terrain.

 

Je vous remercie de faire passer le message aux personnes intéressées et vous prie d’agréer, Monsieur l’Adjoint au Maire, mes respectueuses salutations.

 

 

 

J. DELSOL

 

 



02/09/2013
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